Où je suis (presque) en tête à tête avec Gad...
Je dis presque, parce que j'ai bien conscience qu'au milieu de 4000 personnes et avec Ken à côté de moi, le moment n'était pas tout à fait intime. Mais bon, ça doit être l'effet Gad Elmaleh, cette manière de faire rire un Zénith entier comme s'il connaissait intimement chacune des personnes du public.
Alors peut-être vous demandez vous où, comment, pourquoi j'ai vu son spectacle alors qu'il n'est pas en tournée actuellement. Et bien, figurez-vous que certaines entreprises chérissent tellement leurs salariés qu'en cadeau de nouvelle année, leur comité d'entreprise leur offre Gad au Zénith de Paris. Si, je vous jure que ça existe. Moi ça me fait tout bizarre, parce que dans les entreprises dans lesquelles j'ai travaillé, les salariés sont considérés comme étant ceux qui piquent l'argent. Alors on essaie de leur en donner le moins possible, et de recruter un maximum de stagiaires non rémunérés. Et le comité d'entreprise, ben c'est juste le bureau où il faut aller retirer ses chèques vacances.
Alors imaginez ma perplexité lorsque que Ken m'a appris, comme si c'était une chose normale, que son CE avait loué Gad et le Zénith. C'est comme s'il m'avait appris l'existence d'un monde parallèle. Mais passons sur cette disgression et revenons à Gad. Il était drôle, comme toujours, fin, comme toujours, a su jouer avec une salle d'informaticiens, nous a donné un peu de son prochain spectacle, bref, il était épatant, comme toujours. La seule chose inhabituelle, c'était la longueur de ses pattes (sur les joues hein, pas les jambes), "en raison d'un rôle". Il est resté en salle une bonne heure et demie. Je n'étais jamais allée voir de spectacles d'humoristes, et franchement, ça vaut le coup.
Voilà, c'était ma minute "je me la pète".