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Mademoiselle Glaçon, The old one....

3 avril 2007

A défaut de changer d'appart, je déménage mon blog

Comme beaucoup, je me suis laissée tenter par un déménagement virtuel... Pour me retrouver, il faut filer sur

http://mademoiselleglacon.hautetfort.com/

A tout de suite !

Ps : je vous préviens, c'est encore très très vide, mais on fera bientôt une crémaillère !

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3 avril 2007

Gentleman

Aujourd'hui, j'inaugure une nouvelle rubrique (c'est mon blog, je fais ce que je veux, na) nommée la phrase de la semaine.

Mon amie Sandra sort avec un type sympa, mais pas toujours très fin. Alors qu'ils étaient en train de se sustenter d'un délicieux kébab, l'un des amis de l'homme de Sandra chercha à lui piquer un bout de sandwich.

Acte non sans conséquences qui donna lieu à cette phrase d'une galanterie rare :

Roulements de tambour....

"Touche à ma femme, pas à mon grec !"

Perso, j'adore.

1 avril 2007

Desperate housewife

9034_A_Clean_House_PostersVous avez déjà remarqué le fossé, que dis-je, le canyon (voire même encore plus large, mais mes connaissances géologiques s'arrêtent au canyon, ben oui, c'est comme ça) existant entre la perception qu'a un homme des tâches ménagères qu'il vient (ou qu'il va) d'effectuer, et la réalité des dites tâches ménagères ? Je m'explique, parce que je sens bien que je ne suis pas claire.

Prenons un homme, et comme on ne parle bien que de ce qu'on connaît bien, prenons le mien. Si on le compare à une écrasante majorité de mâles ayant l'air d'une poule devant un couteau quand on leur parle ménage, le mien est franchement au-dessus de la mêlée. Il fait du très bon miam-miam, passe l'aspi sans rechigner, change la caisse du chat régulièrement, bref j'ai trouvé une perle et je vous fais baver, je suis méchante je sais. Là où son top niveau connaît cependant un léger fléchissement, c'est lorsqu'il s'agit de faire la vaisselle. Ca doit être moins ludique que l'aspi. En tous cas, en cas de jours de vaisselle (oui parce que nous avons une liste de tâches ménagères à faire selon les jours de la semaine, vous ne faites pas ça vous ? Moi c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour la paix du couple, mais attention hein, on n'est pas fachos, on ne s'y tient pas à 100%), donc en cas de jour de vaisselle pour monsieur, il n'est pas rare d'avoir soupirs, grognements et autres signes évidents de mécontement primaire. Et une fois la vaisselle faite, quête de félicitations, bravos et autres récompenses. Ainsi que plaintes sur le boulot abattu, forcément plus difficile que lorsque que c'est moi qui m'y colle (mouais...). Ce qui bien sûr, peut, à terme, être un brin agaçant.

Sauf que. Parfois, je me dis que c'est les hommes qui sont dans le vrai. Lorsqu'une fille rentre chez elle, en général, en quelques secondes elle fait le tour de la pièce du regard et voit tout ce qu'il faudrait faire. Gros soupir. Et pourtant, je suis très très loin d'une maniaque. Quand je vais chercher un truc dans le frigo, j'en profite pour faire des trucs aussi débiles que mettre des chaussettes qui trainent dans la machine et passer un coup d'éponge sur la table. Je suis sûre que vous voyez de quoi je parle. Et bien, au lieu de faire ça, je devrais tout bêtement me détendre. Observons maintenat un homme qui rentre chez lui après une journée de boulot : il ne va pas piquer une crise d'hystérie devant la vaisselle à faire. Il va se poser, jouer avec le chat, faire une partie de Wii, bref être bien. Et bien moi, je trouve que c'est eux qui sont dans le vrai. Non ?

22 mars 2007

Une petite pause

Une mauvaise nouvelle est tombée brutalement en début de semaine, et je n'ai pas le coeur à écrire pour l'instant. Je reviens dès que je vais mieux, je vous fais confiance pour garder la maison. 
A bientôt...

19 mars 2007

J'aurais ta peau !

6399813_2J'ai longtemps ressemblé au croisement improbable d'une pizza et d'une écorchée vive. Ces "années acné" sont certes révolues, mais ma peau, qui décidemment m'en veut pour un truc, continue à me gâcher la vie : après les crèmes abrasives pour lutter contre les boutons, aussi agréables que du Parapoux sur une plaie ouverte, l'application d'une crème "normale" est devenue un rituel de beauté incontournable. Et pourtant, je n'ai pas toujours été satisfaite. J'ai essayé plusieurs marques : Nivea, puis surtout de la parapharmacie, Roc, La Roche Posay, Avène. Malheureusement, la nature m'a dotée d'une peau très blanche, très réactive, très sensible (en clair, je pèle, rougis, tiraille, et ne bronze jamais). Du coup, même avec des crèmes satisfaisantes, j'avais toujours une sensation d'inconfort : crème trop épaisse, qui ne pénètre pas, ou alors qui pénétre trop vite, qui "fond" dès que la température monte, qui donne des boutons... Je ressemble donc souvent à une suédoise qui sort du sauna, avec la peau à vif, sauf que c'est mon état normal. L'hiver, pour peu qu'il y ait du vent, j'ai beau hydrater, gommer, protéger, me cacher sous des cagoules, rien à faire. Je pensais m'approcher de la perfection avec la gamme "Hydrance" de chez Avène : un tube "riche" pour l'hiver, la "légère" l'été. Mais là, je crois que j'ai trouvé le sacré Graal : la Crème pour peaux intolérantes de chez Avène, toujours. C'est bien simple, depuis que j'ai découvert cette merveille, ma peau et moi, on est redevenues copines, et je ressemble à une jeune et pure déesse slave (si, si).

En détail, ça donne :
-une texture légère, aérienne, un peu comme du yaourt frais,
-une application trop facile et agréable : ma peau boit immédiatement la crème, il n'y a pas de film gras persistant, je peux me maquiller dessus tout de suite après,
-une tenue nickel : je ne ressens pas le besoin de me réhydrater dans la journée, ma peau est ravie, les femmes sont jalouses de mon teint parfait.

Conclusion après une semaine d'utilisation : très bonne crème pour un booster la peau en cure d'un ou deux mois. Je ne suis pas persuadée qu'elle soit assez bien pour les mois de grand froid, mais en ces mois incertains, elle est au top !

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12 mars 2007

Où j'en ai marre de mon appart.

8Mais vraiment, vraiment, vraiment ras la couette. Je vous explique pourquoi :

-j'en ai marre d'avoir une cuisine dont les murs partent dans tous les sens, et donc absolument impossible à aménager. Elle n'est pas carrée, pas ronde, pas triangulaire, c'est un Ovni architectural.
-j'en ai marre de ne pas avoir de sommier, et donc de dormir sur un matelas directement posé par terre, car s'il y avait un sommier, on ne pourrait plus ouvrir la porte (non, ce n'est pas une blague)
-du coup, en conséquence du point précédent, j'en ai marre d'avoir des poils de chat dans le lit,
-j'en ai marre de prendre tous mes repas assise sur deux poufs superposés, à la table basse,
-j'en ai marre d'avoir les tuyaux de la salle de bains qui refoulent parce que la plomberie date de 1924,
-j'en ai marre des voisins qui tapent (sur quoi et dans quel but, mystère), toute la journée, depuis le 1. octobre. Au début je pensais qu'il essayaient d'installer des cadres en plantant des clous, mais au bout de 6 mois, j'ai comme un doute.
-j'en ai marre de mes autres voisins, qui boivent tellement qu'ils s'endorment dans les escaliers ou sur le palier, et qu'il faut enjamber lorsqu'on sort,

Bref. Et ça fait un an et demi que ça dure, 26m2 à deux plus un chat. Vive Paris.

Je peux vous dire que le jour où on déménage et qu'on aura un deux pièces (le rêve), j'aurais l'impression d'emménager au Crillon.

PS: Le chat ressemble à celui-ci, mais ce n'est pas le mien, qui veut garder son anonymat. Une vraie star. Mais ça vous donne une idée de ce que ça peut donner lors de la perte de poils.

27 février 2007

Où je pousse un coup de gueule !

3285_f320Bon les filles, j'en ai marre. Je vous explique. Je sais bien que je ne suis pas une superwoman, toujours bien lookée, avec the style, the accessoire tendance et toute la panoplie de modeuse fatale. Mais malgré tout, je suis une jeune femme qui aime bien porter des chaussures de filles. Et il me semble que les hommes aussi craquent sur les silhouettes à talons. Alors je pose la question : pourquoi les rues, les trottoirs, les quais, en un mot, DEHORS, rien n'est adapté à nos chaussures ?

Prenons une journée classique. Je décide de porter mes petites chaussures beiges. Elles n'ont rien d'extraordinaire, 5 cm de talons à tout casser. Tant que je reste chez moi, tout va bien. Dès que je sors, sur le trottoir, une armée d'obstacles : chaussée mal entretenue, fissurée, bosselée, qui met en péril mon équilibre. Travaux, donc pas de goudron mais une sorte de sable qui devient mouvant sous mes pas. D'une, ça salit mes chaussures, de deux, ça glisse. Je ne me laisse pas décourager, je continue ma route. C'est maintenant une grille d'aération qui me nargue. Ca, c'est super dangereux, tout comme ses copines la bouche d'égout et la grille autour des arbres, mais parfois, il n'y a pas d'autre solution que de marcher dessus (et là, bonjour le ridicule, perchée sur la pointe des pieds). Prochaine étape, descendre prendre le métro. J'ai fait un sondage autour de moi, et toutes les filles sont d'accord avec moi (et Ken aussi d'ailleurs) : le revêtement noir sur les quais du métro parisien peut se révéler plus dangereux qu'une patinoire. Un pas, et zouip, le pied part sur un coté, et on chancelle. Trop classe, très femme fatale attitude. Enfin, lorsque je sors du métro, je dois traverser un pont, conçu en lattes de bois qui ne se touchent pas. Il y a donc un petit trou entre chaque planche, l'idéal pour y coincer son talon. Pour peu qu'il pleuve, lui aussi devient glissant. Les filles de la boite sont persuadées qu'un jour l'une de nous finira dans la Seine à cause de ce maudit pont.

Je n'ai pas évoqué les pavés, le sol "effet marbre", redoutable quand il pleut et d'autres obstacles sympas du quotidien. Je ne sais vraiment pas comment Carrie arrive à marcher avec ses Manolo, mais franchement, c'est une héroïne. Vraiment.

Je suis la seule à trouver ça pénible ou vous aussi vous fantasmez sur des trottoirs lisses ?

C'était la minute "élevons nous l'esprit"....

26 février 2007

Quelques mots-clés qui vous amènent ici...

A toi qui as tapé...

  • J'arrive pas à enlever la clé de la serrure : sache que je te comprends. Toi aussi tu as la poisse. Mais en même temps, ce qui m'étonne, c'est que pendant que ta clé est coincée, tu demandes à Internet les moyens de régler le problème (moi, j'aurais appelé un serrurier, je dis ça, je dis rien hein).

  • Histoire en collant :  chacun ses vices, mais tu ne trouveras rien de tel ici !

  • Belle mademoiselle : Oui oui, c'est bien ici ! (ça va, je rigole)

  • pénis glaçon : je ne suis pas sûre que les deux s'apprécient, mais pourquoi pas...

  • Mélissa Theuriau chausse du : Alors là, aucune idée, désolée !

  • mannequin morte tomate et pomme : très, très étrange requête, non ? En même temps, excellent résumé, j'imagine que "mannequin morte saucisson et raclette", c'est plus rare.

  • Comment laquer pigeon : je ne comprends pas la question! Je ne laque pas les pigeons, ni rien d'autre d'ailleurs, et je n'aime pas les pigeons. Très étrange que le moteur de recherche t'ai conduit sur mes pages.

Bienvenue !

23 février 2007

Où je fais du sport

glamour2En temps normal, le sport pour moi, c'est le strict minimum : la marche pour aller jusqu'au marchand de macarons et les cinq étages pour monter chez moi (cf post précédent). Et pourtant, un mois et demi après tout le monde, la Wii est entrée dans ma vie. Et moi qui ne comprends rien aux règles du tennis, et qui non non j'insiste, ne tiens pas à ce qu'on lui explique, je suis devenue accro à Wii sports !

J'avoue, au début, j'ai été vexée. Après avoir fait "Fitness Wii" hier, la console en a déduit que j'avais 67 ans. Du coup j'ai décidé de ne pas me laisser abattre et j'ai joué courageusement tout l'après midi. Et aujourd'hui, j'ai seulement 53 ans ! Mais, conséquence directe de quelques heures passées à taper dans la balle virtuelle : j'ai mal au bras... Je ne pensais pas être aussi rouillée...

20 février 2007

Où je vis mon pire cauchemar...

AscenseurOn est bien d'accord que tout le monde a ses petites phobies. Pour certains, c'est les araignées, pour moi, c'est les moyens de transport. Je vous vois vous inquiéter, rassurez-vous, dans l'ensemble je gère plutôt bien. Je dis bien dans l'ensemble : j'ai passé mon permis il y a bientôt cinq ans mais n'ai quasiment pas reconduit depuis l'examen (sauf quelques fois le dimanche en tournant en première sur le parking de Carrouf), mais j'accepte de monter dans une voiture. Le train, je ne sais pas pourquoi, ça va. Le métro, ben ça dépend : tant qu'il roule, je vais bien, s'il s'arrête entre deux stations, c'est la cata, je stresse. L'avion, c'est un cran au-dessus, j'ai peur tout le long du vol, je n'ose pas bouger, je deviens verte en cas de trous d'air.

Mais le pire, c'est l'ascenseur. Je ne sais pas pourquoi, mais l'idée de monter dans cette petite boite me terrifie. J'ai peur de rester coincée, ou que l'ascenseur lâche et... vous imaginez la suite. Bien sûr, pour affronter ma peur, j'accepte de monter dans un ascenseur avec des amis. Mais j'ai découvert que certains avaient un sens de l'humour plus que douteux : je leur fais part de ma peur, et eux, ils sautent dans l'ascenseur "pour faire une blague". En général, ils rient nettement moins lorsqu'ils me voient accroupie, en pleurs dans la cabine.

Toujours est-il qu'une de mes amies vit au septième étage d'un vieil immeuble parisien. Bien sûr, pour monter chez elle il y a un ascenseur, surnommé "le cercueil volant". Il accepte deux personnes, une charge de 150 kilos, et franchement, on se demande comment il peut encore fonctionner. Nous montons dedans, nous sommes plus proches que nous ne l'aurions jamais souhaité (en gros, on est vraiment collées) elle appuie sur "7", il décolle, soupire, et plus rien. Il faut comprendre la situation : nous sommes deux dans une petite boite sans air, et faire un mouvement est inenvisageable. En gros, je vis mon pire cauchemar. On appuie sur le bouton "Alarme" (je m'étais toujours demandé si ça fonctionnait), et sa concierge arrive.

Moi : On est coincées entre quels étages ?
Elle : Le rez-de-chaussée et le premier.
Moi : C'est un bon point, on ne risque pas de mourir écrasées dans un amas de tôle.
La concierge : J'ai appelé le dépanneur, il arrive, ne vous inquiétez pas.
Ma copine et moi, en choeur : Merci ! Mais il arrive quand ? (Ca fait dix secondes qu'on est bloquées, on en a déjà marre, il fait chaud, on ne peut pas bouger).
Silence de la concierge, puis :
-Vous ne trouvez pas que ça sent le brûlé ?
Nous : non... (Ok, je ne panique pas, s'il y avait le feu je le verrais quand même non ?)
La concierge : Oui oui je me suis trompée... Bon je vais rappeler le dépanneur et prévenir les pompiers, je reviens ne vous inquiétez pas, tout va bien."

Ce n'est pas possible, je vais mourir dans cet ascenseur. Je m'évanouirais bien, mais je n'ai pas la place, on est obligées de rester debout. Je pense à mon homme, à mes parents, ils vont me manquer. Je n'ai pas envie de mourir si jeune, en même temps, je savais que j'étais destinée à un destin tragique, comme Marilyn, ou Grace Kelly. En attendant, il faut que je reste digne dans ces derniers instants. En plus, ma copine panique sévère, elle n'arrête pas de répéter qu'on va mourir. Moi je voudrais qu'elle arrête de parler parce que je me souviens très bien, dans La nuit des héros, ils disaient qu'il ne faut pas parler, ça prend trop d'air. Ma copine dit qu'elle s'en fout, de toute façon on va mourir. La concierge revient, elle nous annonce que les pompiers ne viennent pas pour les ascenseurs. Je ne comprends pas pourquoi ils se déplacent pour les chats dans les arbres et pas pour les blondes dans les ascenseurs. Ma copine veut être un chat. On commence à vraiment manquer d'air.
Au bout de 30 minutes, le dépanneur nous libère enfin. Le destin m'a accordé une seconde chance. Je savais bien que je ne pouvais pas avoir une fin aussi jeune, j'ai de grandes choses à accomplir...


Lorsque je suis rentrée chez moi quelques heures après cette aventure, j'ai observé mon frigo, qui est on ne peut plus normal, et bien croyez-moi si vous le voulez, mais l'ascenseur en question, il était plus petit. Depuis, je monte les étages à pied.

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